Bonjour mes amies et amis,

La pluie aujourd'hui, pas drôle encore, mais quand finira-t-elle de tomber ??? 

Un café les amies cela se partage et comme j'aime partager donc je le fait avec vus tous et toutes,

On fête ce jour les " Françoise " 

Bonne fête ma Fanou, et Fany de la Réunion plus toutes les Françoise du blog, 

Une pensée fleurie de dauphin pour notre gentille Françoise qui est partit rejoindre Dieu, elle était adorable et je pense toujours a elle , je n'oublie pas tous les dauphins que j'ai collé dans la chambre de Fabien envoyé par elle avant de partir au ciel,  Françoise, on t'aime toujours .

Sainte Françoise 

Fille d'une famille noble de Rome , Françoise Bussa de Léoni fonda l'association des Oblates de saint Benoît  en 1425 .

A la mort de son mari , elle y trouva refuge  et porta secours aux plus pauvres .

La rose paternelle,

Il y avait une fois un roi et une reine qui avaient deux enfants , un garçon et une fille .

Le petit garçon était  d'un caractère jaloux et méchant ; sa soeur , au contraire , était la douceur même .

Plus d'une fois , ses larmes et ses supplications  épargnèrent à son frère  la punition qu'il avait méritée .

Un matin,  le roi fit appeler ses deux enfants  et leur dit :

<< J'ai envie d'une rose , mais d'une rose qui ne soit pas ordinaire . 

Allez ensemble  dans le fourré le plus sombre  de la plus grande forêt de mon royaume , à trente lieux de notre château . Vous trouverez au milieu un parterre de roses ; celui de vous deux qui cueillera la plus belle de ces fleurs et me la rapportera  sera récompensé magnifiquement ; il portera un beau vêtement  de brocart doré d'or et s'assoira à ma droite , les jours de cérémonie , sur un trône  enrichi de pierres précieuses .

Tous mes sujets  se prosterneront  devant lui  comme devant l'héritier de la couronne .>>

Les deux enfants partirent .

Ils mirent longtemps à parvenir jusqu'à la lisière de la forêt .

Enfin ils y  pénétrèrent et, pendant plusieurs jours , ils errèrent , cherchant toujours la fleur merveilleuse .

Il y avait dans la forêt beaucoup de fourrés avec des parterres de roses ; mais dès que l'un des chercheurs  en découvrait un , l'autre en trouvait un plus sombre et plus touffu .

Enfin , un jour, la petite princesse  se trouva dans le fourré le plus sombre  qu'elle eût jamais vu ... Elle s'y enfonça avec peine , s'égratignant le visage aux ronces ; au milieu  était un parterre de roses , les plus magnifiques que l'on puisse rêver ... et parmi elle une fleur  si belle et si grande  qu'elle n'avait pas sa pareille .

La petite fille qui avait parcouru la forêt dans tous sens , ne douta pas  que ce fut la fleur désirée . Elle la cueillit bien vite et appela son frère ;

<< Frère , frère ! je l'ai trouvée ! j'aurai la récompense ! - et, le voyant triste , elle ajouta: Mais je demanderai à notre père  de t('y associer , ou s'il refuse , je lui déclarerai  que je ne veux pas des honneurs promis .>>

Mais cette bonté ne faisait pas le compte du méchant prince ; il aurait voulu avoir seul l'honneur  de rapporter la rose  et voulut lui arracher sa fleur . La petite fille résista .

- << Donne-là -moi ! s'écria-t-il , où je te tue !

- Non, je ne puis te la donner .

- Donne-là-moi ! répéta-t-il .

La soeur refusa encore ; alors le méchant entra  dans une grande colère , prit la petite à la gorge  et l'étrangla .

Quand elle fut morte , il enterra le cadavre dans les ronces , teignit ses mains  et son visage  dans le sang de sa soeur , et s'en retourna  vers son père . Il lui remit la rose , disant que c'était lui qui l'avait trouvée ...

<< Pendant que je la cueillait , ajouta-t-il , et que ma soeur était encore occupée à la chercher , une bête monstrueuse  sortit d'un taillis et se jeta sur elle . En vain , je me précipitai contre la bête pour lui faire lâcher prise ... Je ne réussis qu'à me couvrir de sang  de la pauvre enfant , comme vous le voyez à mes mains  et à mon visage .

Moi-même , je n'ai pu échapper à la fureur de la bête  qu'en la frappant à coups redoublés  avec une branche que je ramassai ! >> 

Le roi et la reine furent très affligés de la perte de leur fille  et la pleurèrent longtemps .

Mais ils louèrent leur fils  de son énergie  et du dévouement  qu'il avait mis a défendre sa soeur .

Le mauvais petit prince  reçut donc les honneurs  promis de tous les sujets du roi , bien que le haïssant , durent s'incliner devant lui .

Bien des années après , un berger , traversant la forêt , vint à pénétrer , en cherchant une de ses brebis , sur le fourré où le crime avait été commis .

A l'endroit même où était enterré le cadavre , s'élevait une rose  toute pareille  à celle qu'avait cueillie la petite fille .

Le berger fut émerveillé  de sa beauté  et cueillit la fleur .

Au moment  où il l'a portait vers ses lèvres , il entendit , sortant de la rose , une voix qui murmurait :

Souffle , berger, du fond du fond de ton haleine,

C'est mon frère qui m'a tuée

Dans le bois d' Allemagne,

Pour la rose paternelle que j'avais trouvée,

Que j'avais gagnée .

Le berger , frappé d'étonnement , se souvint d'avoir entendu conter l'histoire de la rose  et de la disparition de la petite princesse . Il porta la fleur au palais  et la donna à la reine . Lorsque la reine l'eut en main , la voix murmura :

Souffle ; ma mère , du fond de ton haleine ,

C'est mon frère qui m'a tuée

Dans le bois d' Allemagne,

Pour la rose paternelle que j'avais trouvée,

Qua j'avais gagnée .

La reine , effrayée , donna la rose au roi ; la même voix chanta  de plus belle :

Souffle , mon père , du fond de ton haleine,

C'est mon frère qui m'a tuée

Dans le bois d' Allemagne ,

Pour la rose paternelle que j'avais trouvée,

Que j'avais gagnée .

Le roi,  commençait à se douter de la vérité , fit appeler son fils  et lui dit de porter la rose à ses lèvres .

La rose alors chanta :

Souffle , mon frère  , du fond de ton haleine,

 C'est toi qui m'a tuée,

Dans le bois d' Allemagne,

Pour la rose paternelle que j'avais trouvée,

Que j'avais gagnée .

Terrifié  par cette révélation surnaturelle , le meurtrier tomba à genoux , et confessa son crime .

Le roi  en eut horreur , et , pour le châtier , le fit rouler du haut d'une montagne ,  dans un tonneau rempli de clous .

Alexandre Desrousseaux 

Moeurs populaires de la Flandre française , 1889 .

Légendes de Flandre et Picardie .

Moralité de cette légende, 

 Le crime est toujours puni un jour ou l'autre .

 Le soleil revient , la pluie a cesser,  je vais attendre mon assistante pour ma synthèse avant la synthèse principale de Fabien,  elle arrive a 14h 

 Bonne journée, 

Gros bisous de moi 

Marie